Magdalena Strugaru est chercheuse postdoctorale au Basque Center for Applied Mathematics (BCAM).
Dans l'interview qui suit, elle explique son parcours professionnel dans la recherche et les défis qu'elle a dû relever.
- Quelle est votre profession et depuis combien de temps êtes-vous dans le monde de la recherche ?
Je travaille comme chercheur postdoctoral. Je suis dans le monde de la recherche depuis 11 ans.
- Pourquoi avez-vous choisi ce métier et qu'est-ce qui vous a motivé à le faire ?
J'ai choisi ce métier par passion pour les mathématiques et par enthousiasme à les utiliser pour des problèmes qui n'ont pas encore été résolus.
- Quels défis avez-vous rencontrés au cours de votre carrière professionnelle ?
Pour moi, le plus grand défi est de trouver un équilibre entre ma vie professionnelle et les besoins de ma fille.
- Qu'est-ce qui vous motive le plus dans le projet PIXIL ? Quelle est votre contribution au projet ?
Je trouve très intéressante l'idée d'intégrer des techniques d'intelligence artificielle dans l'exploitation de ressources "vertes", telles que l'énergie géothermique. Il s'agit de deux domaines relativement nouveaux et leur combinaison constitue un véritable défi. Mes travaux portent sur les méthodes numériques pour les équations aux dérivées partielles et l'utilisation de l'apprentissage profond pour réduire les coûts de calcul lors de l'interprétation des données expérimentales.
- Pensez-vous qu'il existe encore des différences entre les sexes dans le cadre de la recherche ?
Oui, mais pas plus que dans d'autres secteurs du marché du travail.
- Quel message donneriez-vous aux femmes qui veulent se lancer dans la recherche ?
La recherche est un monde de défis et d'opportunités extraordinaires. Je pense qu'il est important de se fixer ses propres objectifs dans ce monde, de travailler avec passion et de profiter du voyage.